le-carborundum

Le carborundum

La technique mise au point par Henri Goetz pendant de longues années de recherches est une technique aboutie. Elle utilise à la fois un matériau extêmement dur et stable, le carborundum ( cette poudre est utilisée dans l’industrie de rodages divers, travail du verre, travail de la fonte, polissage de pierres) avec des vernis ou des résines qui durcissent au séchage*. Le mélange pâteux des deux produits appliqué à la brosse et travaillé sur une plaque de métal donne en séchant une matière très dure, plus ou moins épaisse suivant la valeur du grain utilisé et les effets que l’on souhaite obtenir. Cette préparation offre l’avantage de pouvoir être encrée, essuyée, et imprimée comme une gravure en taille-douce, sans avoir à creuser le métal.
L’utilisation du métal comme support n’est pas obligatoire. D’autres matériaux résistants et stables peuvent être utilisés, tels que le Plexiglass, le Perspex, les laminés ou encore les plaques Offset usagées.
l’encre employée, noire ou couleur, est la même que pour la taille-douce, rendue plus fluide pour permettre un encrage au pinceau, avec des brosses plus ou moins large selon les surfaces à encrer. L’essuyage peut se faire à la tarlatane, avec éventuellement un fini au papier de soie lorsqu’il s’agit de surfaces avec des grains de carborundum particulièrement fins(600 et plus)
L’impression se fait sur une presse taille-douce, avec une pression moins forte que pour la gravure en creux, et avec un habillage plus souple composé de un ou deux caoutchouc mousse et de deux feutres.
La technique du carborundum convient très bien à la couleur et donne une grande richesse platique de matières et de formes on peut la combiner avec d’autres techniques de gravure.

On peut utiliser des liants acryliques, des colles acryliques, des colles vinyliques, des colles synthétiques.